Podcast #7 : retour sur mes tricots
Allez, aujourd’hui, on change de formule : pour une fois j’avais envie de vous parler, non pas de tricot en général, mais de mes tricots, et surtout de ce qu’ils sont devenus.
Evidemment, j’adore parler de l’étape de réalisation de chaque projet tricot (choix de la laine, choix du modèle, etc.) …. Mais ce que devient un projet tricoté, s’il est vraiment porté, si la laine vieillit bien, tout ça me semble également très important. Je ne tricote pas un pull pour qu’il reste dans l’armoire : mon but, c’est bien de réaliser des vêtements durables que j’aurai plaisir à enfiler.
Pour cet épisode, j’ai sélectionné 4 projets que j’ai terminés l’année dernière : un pull et un gilet pour moi, un pull pour mon copain, et un bonnet pour moi. J’ai réalisé d’autres projets à part ces quatre-là, mais je les ai offerts et n’ai donc pas pu constater leur usure et/ou leur utilité 🙂
L’épisode s’écoute ici :
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Liens vers les projets dont je parle dans cet épisode :
- Le pull Alocasia : c’est un modèle de Marie Amélie Designs, tricoté en Madeline Tosh Pashmina coloris Norway Spruce.
- Le pull de l’enfer : c’est le modèle « Anything for love » de Justyna Lorkowska, tricoté en Holst Garn Noble coloris Denim et Atlantic ; largement inspiré du pull Carbon de Veronik Avery pour Brooklyn Tweed.
- Le gilet moutarde : tricoté à la machine en Fonty BB Mérinos coloris 838 (moutarde) ; inspiré notamment du gilet Kate de Libby Jonson pour Laine Magazine.
- Le bonnet jacquard : je me suis servie de la base du bonnet Green Memories de La Maison Rililie, puis j’ai – plus ou moins – suivi un autre diagramme d’étoile norvégienne, que malheureusement je ne retrouve plus 🙁
Autres liens utiles :
- L’outil en ligne qui me permet d’imprimer mon échantillon à taille réelle sur une grille se trouve ICI
- Si le sujet des bouloches vous intéresse, vous pouvez lire ce long article qui explique de manière détaillée le processus.
Rendez-vous en mars pour un nouvel épisode !
mathou
Hello,
J’ai bien aimé cet épisode, je trouve ça trés interressant de voir que meme une bonne tricoteuse comme toi est aussi perdue que moi dans l’enorme volume de patrons disponibles.
Je trouve aussi que Ravelry m’aide, parce que je peux voir les réalisations d’autres personnes, ça me permet de me faire une meilleure idée du rendu. Mais c’est très énervant quand tu as enfin fini ton tricot et que tu réalises que la laine est en fait tres moche une fois tricotée (erreur de débutante avec une laine cheap) ou qu’il sera trop court/lourd/chaud et en coutur, c’est pire parce que j’ai moins d’exemples portées sur des morphologies différentes.
ça pourrait être interressant que dans les mercerie où ils vendent des patrons, ils proposent le vetement réalisé pour qu’on puisse l’essayer dans de le coudre à notre tour. ça ne serait pas vraiment du gaspi puisqu’une seule version réalisée eviterait de coudre toute une toile (ou pire, une version finale) pour se rendre compte que c’est vraiment trop moulant ou court.
Est-ce que malgré tous les défauts que tu relèves sur les tricots que tu fais, tu les aimes quand meme parfois ?
Bonne journée et bravo encore pour ce chouette épisode.
Pauline
C’est vrai que je suis très critique et très exigeante avec moi-même (et donc avec les tricots que je réalise), mais oui, bien sûr que je les aime ! Cela dit, si je relève des erreurs en cours de tricot, je préfère défaire plutôt que continuer parce que je sais qu’après, je ne verrai QUE ça.